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Interview  (Paris)  6 février 2007

"Paul est mort". C'est le drôle de truc que l'on se dit quand on rentre dans les locaux d'EMI porte de Clignancourt. "Paul est mort" alors qu'une gigantesque affiche de Abbey Road nous accueille. Ca et Atom Mother Heart et sa vache en taille 1 mettre sur 2... ou 2 sur trois.

Puis dans l'accueil ils passent que des clips, mais sans le son. C'est bizarre la musique aujourd'hui, c'est en image ! Alors nous sommes dans ce hall pas si gigantesque que cela, avec David notre cher chef, Benoît pour les photos et mon compère Adrien Durand. Là à imaginer toute l'industrie de guerre qui se cache dans ces locaux immenses. Ils se cachent ici les Plasticine.

Pas de rappel de qui sont ces quatre Baby Rockeuses (étonnamment au nombre de trois durant l'interview), qui évoluent dans un drôle d'endroit. "Tu peux pas fumer ici!" m'informe Marie la guitariste avec de grands yeux bleus très perturbants, "Merci, mais je suis tellement mort qu'il faut que je me donne un minimum de contenance". Et à moi de faire l'interview comme un gosse, à se balancer sur une chaise design, entouré de l'armée de disques d'or (du pire au meilleur, de Jean Jaques Goldman à...). et après nous devait passer guitariste.com... Quel drôle de tableau...

Bon maintenant il va falloir commencer l'interview, comment va t'on faire?

Marine : Comment vous vous êtes rencontrés ? Alors Katty c'est toi qui répond !

Non non, on va commencer par : votre album est vraiment bien produit, le son est hallucinant avec ses textures de choeurs ou l'intelligence sur les refrains. Je sais quel est votre producteur mais...

Marine : Tu connais Maxime Shmitt ? Et ce qu'il a fait un peu ?

Louise : Donc Krawerk

Marine : Taxi Girl, Dutronc... Du fait que l'on travaille avec lui, le son est un peu propre, même si on a essayé de garder un coté live. La différence est que l'on a enlevé le côté crade. Bien sûr maintenant que tu nous vois sur scène avec nos nouveaux amplis, il y a bien plus de distorsion.

Mais ces chansons se sont des machines à passer à la radio !

Ensemble : Oh mais c'est gentil !!

Katty : Non parce que en général on nous a fait beaucoup de critiques par rapport la production, les gens pensent que c'était pas assez crade.

Marine : En même temps on n’a pas eu énormément de critiques !

Katty : Si par myspace, par internet.

Je dis la même chose sauf que je dis que c'est bien.

Louise : C'est un album, alors je pense que l'on a plus de plaisir à écouter un album qui est bien produit, qu’un album où tu comprend pas ce qui se passe dedans, où les instrument se superposent. J'aime bien le son que l'on a.

Tout de suite ça fait plus chanson, parce que vous avez des morceaux assez simplistes, et la on rentre dans une dimension plus pop.

Marine : C'est vrai que les chansons sont différentes. Même s’il y a une cohérence dans l'album, il y a des chansons qui ressortent du lot.

Comment ça s'est passé la rencontre avec Maxime Shmitt ?

Katty : On l’a rencontré par hasard à un concert des Naast il y a deux ans. Zazie notre batteuse l'avait abordé par hasard en lui demandant d'essayer ses lunettes. Apres il nous a dit qu'il était producteur de rock, que ça faisait 10 ans qu'il avait rien fait. Puis il s'est intéressé à nous parce que l'on était un groupe de filles, il trouvait ça marrant.

Marine : Il nous avait vus jouer d'abord; une fois en concert au bar 3, puis il est allé nous voir en répèt à Saint Cyr.

Katty : Puis on est devenu de plus en plus proche avec lui, alors ça nous semblait logique qu'il devienne notre producteur.

Louise : Et ce n'est pas que notre producteur, il n'a pas fait que bosser sur l'album. Ca fait longtemps que l'on travaille avec lui, c'est notre manageur, c'est notre directeur artistique.

Comme vous allez avoir une interview pour un magasine de guitare après je vais vous préparer un peu : votre son de guitare est super particulier, il n'a aucune puissance en soi, on a l'impression que vous êtes obligé de gratter en aller retour sans cesse pour sortir des sons.

Marine : C'est pas faux ce que tu dis. Je pense que on n’avait pas encore trouvé notre son. Maintenant que l'on nos amplis orange qui ont plus de distorsion, c'est vraiment nous. Puis c'est notre style de gratter comme cela. C'est une question de nationalité : regardez les anglais ils ont le panache de l'aller retour, c'est limite dans leur sang. Les français ils ont moins envie de gratter, c'est un peu mollasson.

Vous rattrapez les 20 ans d'aller retour de tout le rock français ?

Marine : Oui voilà c'est ça, c'est vachement dur à porter.

Louise : C'est un peu l'optique Ramones

Katty : Oui c'est ça, les Ramones y ramonent (rire)

Marine : C'est quelque chose que l'on a beaucoup travaillé. Aujourd'hui on a plus d'optique dans notre jeu de guitare. Mais c'est normale, on a progressé, on est des débutantes. On va évoluer.

Alors que le son de basse lui, ce n'est pas une question de puissance, mais t'as l'ampli à fond. D'ailleurs je me demandais si c'était vraiment un Rickenbacker en studio.

Louise : Oui. Mais c'est parce que la Rickenbacker c'est surtout une basse qui se joue au médiator. Alors que je la joue au doigt, d'ou se son inhabituel.

Comment vous composez alors? Quelqu'un arrive avec deux accords, vous composez un pont, ou vous savez à l'avance ce que vous voulez?

Katty : En général c'est Marine et moi qui arrivons avec des accords, chacune de notre côté. Je me suis jamais dit, "Tiens ce soir je vais composer une chanson". Je prend ma guitare puis ça vient ou ça vient pas. Sinon c'est vrai que en ce moment, on compose plus ensemble, on jam.

Est ce que quand vous avez composez l'album vous aviez en tête une idée précise de ce que vous vouliez, une influence majeure ?

Katty : Ce que l'on voulait c'était vraiment quelque chose de live, garder la fraîcheur et l'énergie de la scène.

Louise : Sans avoir un coté trop crade. C'est toujours l'histoire d'écouter un album relativement travaillé.

Mais si vous êtes un groupe de live, pourquoi vous n'avez pas penser a faire directement un premier album live ?

Katty : Non... pas du tout...

Parce que du coup ça rentre directement dans votre ligne de conduite, très MC5, l'énergie brute de la scène.

Katty : A l'époque ça aurait été bizarre que l'on fasse cela. Ca aurait été horrible, on a pas le niveau pour faire un album live.

Marine : Si tu fais un album live il faut quand même assurer. Peut être plus tard, mais dans notre cas ça n’aurait pas été bon du tout.

Mais si vous considérez que vous avez pas le niveau pour faire un album live, comment pensez vous...

Marine : C'est pas vraiment ça parce que...

Louise : Moi il y a un groupe que j'adore qui s'appelle, les Slits (?), qui ont fait un album live au Gibus qui est juste inécoutable car le son est ignoble. Moi j'ai pas envie d'avoir ça, alors que c'est un groupe que j'adore.

Marine : C'est que d'avoir un son qui te plaît à partir d'un live, c'est dur, car tous les live sont différents. En plus c'est dur de gérer, mais style t’as un problème de jack ou de son, nous ça nous déstabilise vraiment. Alors assurer le morceau de la même façon c'est pas évident.

Katty : On nous à jamais dit que l'on avait un niveau très élevé. On connait nos faiblesses et on sait ce que on peut pas faire.

Marine : En même temps y'a pas grand monde qui fait un album live, ou c'est Johnny Halliday au Parc des princes. C'est pas la même chose.

Ca fait combien de temps que vous êtes formé ?

Ensemble : Deux ans et demi.

Louise : Puis ça fait deux ans et demi que l'on joue de notre instrument, on a commencé en même temps que le groupe.

Et de votre évolution comme ça, depuis deux ans et demi, vous avez fait des concerts, vous avez été signées... qu'est ce qui a changé dans votre conception du monde de la musique, ou de la musique elle-même ?

Marine : Déjà notre niveau.

Louise : En tout cas pas notre état d'esprit.

Mais vous vous êtes rendu compte de quoi ?

Katty : Déjà on aurait jamais pensé pouvoir vivre de ça.

Louise : C'est pas qu’on en vit maintenant.

Katty : Rien que ne faire que de la musique. Je veux dire, on a pas d'études en même temps.

Vous laissez tomber vos études ?

Katty : O on a mis ça de côté, sinon on aurait pas eu le temps de faire tout cela. On pourrait suivre les cours, mais on a pas eu vraiment le courage.

Marine: En plus il va y avoir la tournée bientôt... qui va nous demander une rigueur.

Vous avez déjà tourné en province?

Marine : On a déjà joué à Amiens.

Louise : Mais dans des conditions assez particulières.

Marine : Sinon à Bruxelles, et Lille, Marseille et Nice... mais c'était en première partie d'Indochine.

C'est très drôle cette histoire, c'est Indochine qui vous a choisi ? Parce que vous n’êtes pas du tout dans leur esthétique.

Marine : Ca nous a surpris aussi.

Katty : Mais ils aiment bien ce que l'on faisait. En fait on l'avait rencontré après un concert. Des amis faisaient la première partie des Wampas, et Nicolas Sirkis était backstage. Il s'avérait qu'il connaissait aussi notre producteur. Le contact s'est établi plus facilement. Et après il est allé nous voir jouer...

Marine : A un concert horrible. A la BNF...

Katty : Horrible mais il a bien aimé. Je crois qu'il a bien aimé notre état d'esprit sur scène. Parce qu’on avait des problèmes techniques...

Marine : Et on a envoyé chier leur ingénieur du son.

Katty : Et donc il nous a pris pour quatre dates.

Et l'identité de fille dans le rock, au sens large qui va des Ronettes à Hole, ça a un sens pour vous ou pas du tout ?

Louise : On le comprend, mais on n'a pas de revendication particulière. En fait on se considère pas en tant que fille dans le milieu du rock, on se considère juste comme un groupe.

Une chose drôle, c'est que les groupes de garçons quand il parle de filles c'est toujours l'amour désabusé etc, alors que vous vous êtes beaucoup plus dures.

Katty : Ca reflète la vérité. (rire)

Marine : On raconte ce que l'on vit. (rire)

Mais tous les groupes de filles en général qui parlent de garçons sont durs. C'est une sorte de défense... quelque chose de revendicatif.

Marine : C'est plus une question de notre vécu personnel. Il nous arrive quelque chose, on en fait une chanson, on traite le sujet de manière générale pour pas que ça soit trop privé. C'est une manière de regarder ce qui nous est arrivé, et de l'exprimer avec du recul. Mais c'est sorti, tu le gardes pas enfoui en toi. Je pense qu’on a besoin de faire ces chansons pour se sentir bien. Les chansons que l'on a écrites c'est des histoires d'adolescentes qui sont pas forcement faciles, donc on en parle.

Katty : Forcément c'est les visions d'une adolescente, donc ce sont des textes simples mais qui reflètent bien ce que l'on vit.

Marine : Mais je pense que c'est plus un hasard cette direction contre les garçons... ça correspond à une période de notre vie.

Autre chose qui n'a pas vraiment de rapport, mais la nouvelle scène parisienne, vous vous sentez faire partir d'une scène ou...

Louise : Moi je pense que on fait partie d'une scène, mais c'est comme lorsque l'on parlait de la scène New Yorkaise à la fin des années 70, il y avait des trucs super différents. Il y avait les Ramones qui n’ont rien à voir avec Patti Smith, qui n'a rien à voir avec Télévision ou Blondie et pourtant c'était le même milieu. Il faut pas dénigrer le fait de faire partir d'une scène car on fait parti d'un moment, de tous ces groupes qui sont nés en même temps au même endroit, qui font du rock, et qui sont au final tous différents.

Et vous vous rendez comte que cette année va vraiment être une année décisive pour cette scène, avec la sortie de tous les albums... Ca vous fait pas trop la pression ?

Marine : On essaye de pas trop y penser.

Katty : De toute façon nous on se dit que l'on va continuer, que l'on fera un deuxième album.

Parce que le contrat ou...

Katty : Contrat et c'est aussi vraiment ce que l'on veut faire.

Marine : Et puis bien sûr que l'on est attendues au tournant, les journalistes nous mettent un peu la pression. Mais on s'en rend pas compte et on se sent pas proche de ça. Il y a un genre de buzz mais c'est les journalistes qui ont crée ça.

Alors bien sûr ça fait parler de nous, mais on fait notre truc qui est vraiment personnel. Si ça marche pas, on va pas arrêter. Personnellement je suis très fière de notre album, parce qu’il est bien.

Mais je suis pas convaincue que les gens vont se ruer dessus pour l'acheter. Le rock en France, ça n'a jamais percé, alors je pense pas que ce sont des mômes de 17 ans qui vont percé dans le rock.

Dans ce cas vous vous posez pas des questions sur : d'un côté vous avez des labels qui ont plein d'argent qui vous signe et vous vous pensez que les gens ne vont pas l'acheter.

Louise : Non on pense pas que les gens vont pas l'acheter mais on est confronté à la réalité qui est que le marché du disque c'est pas ça pour le moment.

Et justement alors que le marché du disque est bouché en ce moment, pourquoi les grandes structures s'intérèssent-elles à vous?

Louise : Parce que c'est des gens qui croient en nous.

Marine : Apres ça peut être développé autrement, vente sur internet, faire venir du monde au concert. Et on a des moyens que l'on aurait pas autrement.

Mais il y a plein de petites filles qui vont se mettre à s'habiller comme les Plasticines !

Katty : On s'en rend pas compte, on est peut être trop dans le truc pour avoir le recul nécessaire.

Vous sentez que vous avez l’opportunité de faire revenir le rock en France. Parce que vous présentez une musique qui est authentique, si elle est quelque chose elle est authentique, et les jeunes qui vont arriver, il vont avoir le choix de ce qu'ils écoutent, alors pourquoi pas du rock ?

Marine : C'est bien, tu es optimiste, c'est un regard optimiste. Ca serait génial que ça se passe comme ça. Mais j'ai un regard un peu plus pessimiste sur la chose. Mais ça serait idéal.

 

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La chronique de l'album LP1 de Plasticines

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Crédits photos : David (Plus de photos sur Taste of Indie)


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