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Interview  (Paris)  27 janvier 2006

Yvan Garouel, comédien, metteur en scène et co-fondateur de la Compagnie du Théâtre Vivant vient de réaliser un des projets qui lui tenait à coeur en produisant et mettant en scène "La nuit est mère du jour" de Lars Noren qui se joue à l'Aktéon théâtre du 11 janvier au 4 mars 2006.

Un spectacle intelligent et sensible qui donne l'occasion de rencontrer à nouveau un passionné fou de théâtre.

Vous avez fini terminé l'année 2005 à l'affiche de la Comédie Caumartin en tant que comédien avec la pièce "Tout un cinéma".

Yvan Garouel : Oui. "Tout un cinéma" est l'histoire d'une bande de copains qui avaient monté le spectacle "Les acteurs sont fatigués". Nous avons créé une petite société en participation pour produire ce spectacle et à chaque fin de mois, nous discutons de l'emploi de la recette pour une colonne Morice, une publicité, un salaire éventuellement. Je dis "éventuellement" car il faut savoir que nous ne gagnons pas d'argent même si le spectacle marche.

Aujourd'hui, tous les théâtres reçoivent des aides sauf les théâtres indépendants pour qui le théâtre relève de la mission. Nous avons joué "Tout un cinéma" trois mois, pas trois ans comme "Les acteurs sont fatigués" mais nous sommes contents de nous être tous retrouvés sur cette pièce d'Ivan Calbérac que nous aimions beaucoup.

Et vous enchaînez directement sur l'année 2006 avec la mise en scène de la pièce "La nuit est mère du jour" de Lars Noren à l'Aktéon théâtre. Il s'agit d'un projet spécifique qui s'inscrit dans le cadre du travail de votre compagnie, la Compagnie du Théâtre Vivant, dont vous êtes l'un des quatre mousquetaires, et de surcroît d'un projet de longue haleine.

Yvan Garouel : Ce projet est né il y a plus de 10 ans. A vrai dire, j'ai monté plusieurs pièces d'Eugene O'Neil, qui est un auteur que j'aime énormément, dont Lars Noren est d'ailleurs un fervent admirateur. En 1994, quand j'ai monté "Le marchand de glaces est passé", un comédien Mathias Nilsson m'a apporté une traduction littérale de la pièce "La nuit est mère du jour" en me disant que cela devrait me plaire. Et c'était vrai. Je retrouvais dans le texte de Lars Noren un univers équivalent, à la fois très noir et plein d'espoir contrairement aux simples apparences, un regard très vrai sur l'humanité, sans fioriture, et sur la complexité des rapports humains, sur la violence de la vie et la souffrance un regard sur la souffrance Le tout avec une grande intelligence dans les rapports et une grande simplicité d'écriture ce qui n'est pas aisé à faire.

A cette époque, Lars Noren était totalement inconnu. Ce n'est plus le cas aujourd'hui puisque ses pièces sont jouées en France, même à la comédie Française , et il vient même mettre en scène ses pièces comme au Théâtre des Amandiers à Nanterre. J'avais donc la chance d'avoir cette pièce sous le coude qui est inédite et en création. D'autant que le texte est édité par les Editions de l'Arche en France qui sont également les éditeurs d'Eugene O'Neil et qui apprécient mon travail. Je ne leur rapporte pas beaucoup d'argent mais je suis un peu un gage de qualité pour eux. Et j'ai donc obtenu sans difficulté les droits sur cette pièce. Au début, j'avais pressenti Jean-Pierre Sentier pour le rôle du père mais il est décédé et puis d'autres projets se sont intercalés ce qui explique le temps écoulé.

Avez-vous rencontré Lars Noren?

Yvan Garouel : Non malheureusement. Nous avons pensé qu'il viendrait en janvier car il y a plusieurs de ses pièces à l'affiche à Paris dont "Guerre" pour 4 représentations à l'Espace Kiron et bientôt une autre pièce au Théâtre de la Bastille. J'aimerais bien évidemment le rencontrer.

Quels ont été les axes de travail pour cette pièce qui montre un univers de violence particulier qui est celui de la famille ?

Yvan Garouel : Cette pièce traite effectivement de la violence des relations intra-familiales et comment on est prisonnier de ces relations alors que rien ne les oblige à les subir. Le divorce est autorisé, les enfants sont destinés à quitter leur famille. Et ce type de relations existe dans tous les milieux. Il me fallait un lieu exigu où le spectateur se trouverait comme une petite souris pour voir ce qui se passe dans la cuisine familiale, comme invité aux 3 repas pendant lesquels se déroulent la pièce. Je souhaitais également que le lieu permette aux acteurs de ne pas parler trop fort, qu'ils soient comme dans la vie. Car vous savez qu'à Théâtre vivant nous défendons un théâtre d'incarnation contre vents et marée.

Et c'est difficile de faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'un dogme car l'art n'a pas besoin de dogme. On peut faire ce théâtre comme un théâtre plus formel, plus distancié. On entend souvent dire que le théâtre ce n'est pas la vie. Et je réponds : "Et pourquoi ? Où avez-vous entendu cela ? Y a-t-il une bible du théâtre qui énonce cela ". Ce qui coupe souvent court à la discussion car il n'y a pas de réponse bien évidemment et cela atteste de la bêtise de ceux qui répètent ce genre de sentence.

Oui, il y a des artistes pour qui le théâtre c'est la vie. La vie nous semble digne d'intérêt, subtile, complexe, suffisamment pour avoir en vie de la décrire telle qu'elle est. Nous jouons donc à l'Aktéon Théâtre et j'en suis ravi car je m'y sens très bien. Ce théâtre est dirigé par des gens formidables qui font le même métier que moi.

S'agissant de la distribution, nous retrouvons des noms familiers du théâtre vivant mais aussi des petits nouveaux.

Yvan Garouel : Oui. Ce n'est pas toujours facile de trouver des comédiens qui se prêtent à ce genre de travail et qui acceptent aussi de ne pas gagner beaucoup d'argent. Et il y a également l'emploi. Ce n'est pas lié à la couleur des cheveux bien sûr mais à ce qui se dégage de la personne, même à son insu, qui doit correspondre au personnage.

Jean Tom et Julie Ravix ont déjà travaillé avec nous. Julie Ravix a, à la fois, une profondeur et une étrangeté dans le regard, c'est une comédienne très intelligente, très intériorisée, pleine d'émotions qui est parfaitement adaptée à ce type de travail. C'est une très belle femme qui a vécu, qui a souffert et qui est totalement crédible dans le rôle de la mère. Jean Tom joue merveilleusement bien l'indifférence, le lâcher prise du fils aîné qui ressemble à son père.

J'ai découvert Alexandre Barbe, qui est un jeune comédien qui sort de l'Ecole de Chaillot, au Théâtre du Nord-Ouest avec la Compagnie Habaquq dans un spectacle qui s'appelait "Le suicidé", un spectacle qui m'a "estomaqué" ce qui est rare. Et je ne le regrette pas car il a vraiment toute la jeunesse, la rebéllion, le second degré et l'ironie du personnage. Quant à Patrice Melennec, c'est une force de la nature qui a la poésie dans le décalage que je cherchais. Le personnage qui est totalement énervant qui est dans l'anecdote et ne sait pas tirer partie de sa vie. Et cependant se dégage de lui une extraordinaire poésie du quotidien qui donne envie de le serrer dans ses bras malgré ses errances.

Quelle est la programmation prévue ?

Yvan Garouel : Nous jouons du mercredi au samedi à 21h30 à l'Aktéon théâtre 11 rue du Général Blaise à Paris dans le 11 ème arrondissement métro Saint Ambroise et ce jusqu'au 4 mars.

Des prolongations sont-elles possibles?

Yvan Garouel : Pas à l'Aktéon théâtre qui a une programmation à l'année. Donc après on verra.

L'affiche de votre spectacle est très belle

Yvan Garouel : Olivier Thévin a fait une très belle et impressionnante affiche qui représente très bien le spectacle avec les saxophones qui constituent le lien de réconciliation des frères.

Tournons non un peu vers le futur tout en rappelant que l'année 2005 fût une belle année pour le théâtre Vivant.

Yvan Garouel : Effectivement car je crois qu'il n'y a pas eu un jour sans qu'un spectacle du Théâtre Vivant soit à l'affiche. J'exagère à peine. Ce serait cela l'idéal. Et en 2006, "La main passe" de Feydeau au Théâtre Mouffetard s'arrêtait le samedi 7 janvier et la semaine suivante le mercredi 11 janvier "La nuit est mère du jour".

Pour ma part, comme je suis producteur de mes spectacles avec lesquels je perds de l'argent , il me faut gagner ma vie six mois par an et j'essaye de le faire sans scrupules et sans honte dans des comédies du théâtre privé. Car il y a un temps pour le divertissement et un temps pour se pencher sur la proofndeur de la nature humaine sans s'ennuyer. La seule chose qui m'ennuie dans le théâtre c'est l'ennui.

J'essaie de choisir des spectacles de qualité et à partir du 4 avril je jouerais dans "Tragique academy", dont le titre est particulièrement évocateur, à la comédie de Paris. La pièce est écrite et mise en scène par Antoine Seguin et j'y retrouverais de vieux compagnons comme Eric Thomas et Aldo Gilbert, qui a fait la musique de "La nuit est mère du jour". Je suis enchanté d'entrer dans ce projet.

Pour la Compagnie quadricéphale du Théâtre vivant, l'année 2006 sera une année pleine de projets. Pour ma part, je vais monter une pièce dont je ne peux vous parler car ce projet m'a été volé il y a 25 ans. Comme cela m'avait un peu traumatisé à l'époque et qu'il a fallu que j'attende tout ce temps pour que la pièce soit un peu oubliée, je ne vous en parlerais donc pas.

Carlotta Clerici va monter "Jouer avec le feu" d'August Strindberg d'après une adaptation de Mathias Nilsson au Festival de l'Abbaye Blanche de Mortain, en Normandie, et ensuite à l'Aktéon théâtre à la fin de la saison. Il s'agit d'une pièce en un acte très fine, très curieuse et très intéressante.

Mitch Hooper a un grand projet shakespearien et là encore je n'en dis pas plus. Les projets d'Anne Coutureau ne me sont pas encore connus mais je ne doute point qu'il y en ait. Nous ne manquons donc pas de projets mais nous commençons à nous disputer les acteurs que nous aimons et avec lesquels nous avons maintenant l'habitude de travailler.

Avez-vous progressé dans l'idée d'un lieu spécifique au Théâtre Vivant?

Yvan Garouel : Cette idée est toujours présente à notre esprit mais cela reste très difficile à concrétiser. Elle n'est pas évacuée mais elle n'est pas matériellement présente. Avoir un lieu qui serait connu comme présentant de spectacles du Théâtre Vivant serait l'idéal pour nous mais aussi pour les spectateurs qui sauraient où aller pour voir ce type de spectacle. D'autant qu'avec 4 metteurs en scènes nous pourrions assurer une affiche à l'année.

Ainsi par exemple quand on va au Théâtre de la Michodière on sait qu'on va voir du vaudeville anglais. Au théâtre de la Bastille, on va voir du théâtre de recherche surprenant et déstabilisant. Alors qu'il n'existe pas de lieu cohérent pour le Théâtre Vivant. L'année dernière, il y avait eu "Pessah" de Laura Forti mis en scène par Lukas Hemleb qui était formidable mais quand on lisait l'interview du metteur en scène on se rendait compte qu'il avait fait un spectacle de théâtre vivant un peu par hasard alors que nos spectacles s'inscrivent dans un projet pensé pour le monde.

Le metteur en scène Patrice Lecadre fait parfois des spectacles de théâtre vivant mais il a beaucoup de difficulté pour les monter. Il faudrait aussi que ces spectacles soient soutenus. Car le théâtre n'est pas rentable. Le théâtre privé est aidé par le fonds de soutien aux théâtres privés, le théâtre subventionné est par définition subventionné et le théâtre indépendant ne vit que de la bonne volonté et des subsides de ceux qui le pratiquent.

Par exemple, pour "La nuit est mère du jour", même si la salle est pleine tous les soirs avec des plein tarifs, je ne peux pas rembourser la production. Je remercie donc l'Aktéon de faire des places à 15 € car je trouve ça formidable. La loi de l'offre et la demande ne rentre pas dans la pratique du théâtre. Il faudrait que la place soit à 100 € et pourtant il n'y a pas un éléphant volant sur scène! Le théâtre en France vit une période singulière car on entend beaucoup parler de diversités culturelles alors que j'y trouve beaucoup de sclérose et de conventions.

Il y a beaucoup de théâtre conventionnel qui est l'équivalent du théâtre bourgeois de la fin du 19 ème siècle qui ne se pose pas de questions et un théâtre d'avant-garde, que j'estime être plutôt d'arrière garde, qui sous couvert de distanciation, de codage du jeu et d'absence d'émotions, fait un théâtre surjoué identique à celui qu'il dénonce. Il faut constater d'ailleurs que ce théâtre est davantage tourné vers la satisfaction de la frénésie de l'acteur que de la situation.

Vous êtes un comédien et un metteur en scène passionné de théâtre qui va beaucoup au théâtre voir les autres. Alors bien évidemment, comme à chaque fois que nous rencontrons, je vais vous demander votre dernier coup de cœur.

Yvan Garouel : "Les fausses confidences" dans une mise en scène par Patrice Lecadre au Théâtre du Nord Ouest avec Miren Pradier, une merveilleuse actrice, qui était une petite œuvre d'art.

 

A lire aussi sur froggy's Delight :

La chronique du spectacle La nuit est mère du jour
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L'interview d'Yvan Garouel en mars 2005 à propos de la pièce L'envol

En savoir plus :

Le site officiel de la Compagnie du Théâtre Vivant


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