Monologue
écrit par Adeline Picault mise en scène par Anne
Bourgeois et interprété par Clémentine
Pons.
Un tabouret de bar accompagné de la table mythique qui
va avec, et puis surtout une femme. Elle est classe, bien habillée
comme si elle attendait son prince charmant pour un rendez-vous
galant. Elle est saoul, l’alcool comme elle dit "ça
déboite !".
Veut-elle noyer son chagrin ? Pourtant elle rit encore
et encore. Son rire tant il est sincère et explosif est
non seulement communicatif mais également paradoxal.
Que se cache-t-il derrière cette joie et ce sourire ?
Clémentine Pons, la comédienne qui interprète
ce monologue, intègre complètement ce personnage.
Elle et elle ne font qu’un. C’est véritablement
un sans faute passant du rire aux larmes sans aucun complexe
ni difficultés aucunes. Elle nous livre ici une interprétation
déroutante, étonnante, bouleversante, d’Elsa,
la bibliothécaire…
Sachez que ce monologue a été écrit spécialement
pour Clémentine. Ainsi, on sent véritablement
que l’écriture de l’auteur Adeline Picault
colle à la perfection au style de la comédienne.
Un duo de choc qui frappe les sens. C’est comme si elles
écrivaient, interprétaient ensemble, une compréhension,
une écoute de l’autre réciproque et évidente…
Un texte incroyable qui magnifie cette jeune comédienne.
On rit, et elle rit, à gorge déployée,
et en même temps planent dans ce texte le désespoir,
la détresse, qui se boit. En clair, ce monologue, aux
accents plus que poétiques, n’attendait que ce
coup de foudre entre auteur et comédienne pour se révéler
et le faire déguster tel un bon vin rouge au public.
Un monologue qui ne dure malheureusement qu’un heure et
qui est à consommer sans modération…
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