L’Ecosse, c’est des paysages à couper le souffle, mais c’est aussi une mine d’or musicale assez méconnue depuis un petit bout de temps. Texas, Simple Minds, Shirley Manson, Franz Ferdinand ou bien sur Biffy Clyro... D’ailleurs, dans le genre rock à grosses guitares et à émotions, une nouvelle tête commence à vraiment sortir du lot. Trois ans après l’album qui les avait fait connaître, Twin Atlantic est de retour avec un nouveau bébé nommé Great Divide.

Le groupe, après avoir tourné avec 30 Seconds To Mars, semble avoir pris goût au rock taillé pour les stades. Dans ce nouvel opus, il y a toujours des balades romantiques et mélodiques pleines d’émotions, mais les refrains énergiques et violents sont aussi présents et on sent bien l’ambition du groupe qui veut venir jouer dans la cour des grands.

Ça commence par une balade au piano (apparemment enregistrée sur le même piano que Queen pour "Bohemian Rhapsody"), puis c’est l’avalanche de guitares et la voix nasillarde avec le terrible accent écossais du chanteur qui prennent toute la place. La batterie ne fait pas dans le détail et les guitares tronçonnent tout dans une esthétique très 90's. Bref, un disque énergique, chaleureux, compact, un poil trop standardisé mais très efficace (de toute manière, je ne peux pas en dire du mal sous peine de me faire défoncer la tête par ma petite sœur Marine...).

Très bon album d’un groupe en pleine montée, espérons seulement que le petit virage stadium-rock n’est qu’une légère évolution et qu’ils ne se perdent pas dans le trop radio-friendly. Si le groupe arrive à garder l’alchimie grosses guitares brut de décoffrage et émotions, sans trop lisser l’ensemble, le pari devrait être gagné !