Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Rubens - Portraits princiers
Musée du Luxembourg  (Paris)  Du 4 octobre 2017 au 14 janvier 2018

.Après l'album officiel d'une dynastie royale britannique, "Les Tudors", composé de portraits réalisés par des peintres de cour anonyme, le Musée du Luxembourg propose un parcours dans l'iconographie royale européenne du 17ème siècle mais ordonné autour de l'oeuvre d'un peintre célébrissime, considéré comme le plus illustre de son temps dans ce registre.

En effet, Pierre Paul Rubens, surtout connu du grand public pour ses "machines historiques", son abondante production de retables et les débordements de chair rose dans ses allégories mythologiques, était un un "peintre de cour" que sa notoriété a entrainé dans une tournée des cours royales européennes du 17ème siècle.

Sous le titre "Rubens - Portraits princiers", la monstration proposée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais sous le commissariat de Dominique Jacquot, conservateur en chef du musée des Beaux-Arts de Strasbourg, avec la collaboration de l'historien de l'art Alexis Merle du Bourg, s'adresse donc de manière privilégiée aux férus d'Histoire en images et aux amateurs du genre pictural du portrait et plus précisément du portrait officiel dit "d'apparat".

Dans une scénographie "royale" de Véronique Dollfus avec ses immenses salles évoquant la magnificence de la galerie de portraits des résidences palatiales avec leur décor de frises et de colonnes et un chromatisme fort pour identifier les maisons royales, sont présentées une soixantaine de peintures représentant les maisons de France, d'Italie, d'Espagne et des Pays-Bas.

Portraits princiers au 17ème siècle : le portrait officiel dans tous ses états

Toutefois, et nonobstant le titre de l'événement, sur la cinquantaine d'huiles sur toile sélectionnées, seules 16 sont considérées comme réalisées par Rubens lui-même, avec quelques autres émanant de son atelier, les autres étant signées d'artistes réputés dont non des moindres tels Simon Vouet, Philippe de Champaigne et Antoon Van Dyck qui fut son élève.

Et comme ses homologues, Rubens se plie aux exigences du portrait d'apparat, portrait à la posture codifiée, toujours soumis à l'approbation préalable de l'intéressé et très rarement posé mais réalisé d'après un modèle à laquelle il ne déroge pas tout en y introduisant les prémisses d'un réalisme figuratif, qui s'épanouira sous le pinceau de son cadet Velasquez, pour instiller une humanité incarnée sous le hiératisme des traits.

Car ce portrait répond à des exigences intangibles et principalement celle de la représentation de la suprématie de la monarchie régnante avec les signes ostentatoires du rang et de la fortune avec la magnificence des parures féminines telles celles de Anne d'Autriche et les symboles du pouvoir, sceptre et couronne, tant pour la manifestation de l'ascendance sur le peuple que comme instrument de communication politique à l'égard des pays voisins.

Ainsi le parcours comporte les différentes déclinaisons du portrait officiel avec le portrait "topographique" hérité du Moyen-Age tardif dans lequel l'effigie est insérée dans un paysage représentant une de ses demeures de plaisance ("L’Infante Isabelle Claire Eugénie" par Rubens et Jan Brueghel l’Ancien).

Le portrait de cour est assorti du dispositif décoratif traditionnel de la tenture, sommaire et austère pour la cour de Belgique portraiturée par Cornelis de Vos, flamboyante avec dais et colonne en France pour Marie de Médicis peinte par Frans Pourbus le Jeune.

Les variantes affectent essentiellement le portrait masculin, notamment celui de Philippe IV d'Espagne dont les traits ingrats ne sont guère atténués par le pinceau quel que soit le signataire avec le portrait héroïque en armure de parade de Gaspard de Crayer), le portrait équestre par Velasquez et le portrait de villégiature par Rubens).

Quan au portrait allégorique, il exalte, de façon maniériste, les qualités morales attribuées au modèle sans distinction de sexe, le fils comme la mère, avec Louis XIII "entre les figures de la France et de la Navarre" par Simon Vouet et Marie de Médicis en "allégorie du bon gouvernement" tenant le sceptre et la corne d'abondance et coiffée par les anges de la couronne de laurier.

Au demeurant Marie de Médicis qui constitue de facto la figure-phare de l'exposition appréciait ce genre célébré par la belle reconstitution, en mode mineur, de la Galerie Médicis, avec une tenture de haute lisse de la Manufacture des Gobelins et les gravures du "Recueil Nattier" soit une série de 24 estampes du 18ème siècle dessinées par Jean-Baptiste et Jean-Marc Nattier d’après les oeuvres de Rubens, aujourd'hui conservées au Musée du Louvre, qui ornaient la salle d'attente des appartements royaux de Marie de Médicis alors sis dans le Palais du Luxembourg et qui constituent l'archétype du portrait comme affirmation publique et personnelle de l’image de soi.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée du Luxembourg

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation du Musée du Luxembourg


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=