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puce Rétrospective Hal Hartley - The Long Island Trilogy
  (Paris)  A partir du 26 septembre 2019

Au début des années 1990, quand on parlait de cinéma indépendant américain, cela rimait souvent avec Hal Hartley.

En quelques films, dont les trois qui ressortent sur les écrans ("L'incroyable vérité", 1989 ; "Trust me", 1991 ; "Simple Men", 1992), il avait conquis un public français assez fidèle, au point qu'en 1994, Isabelle Huppert sera en tête de la distribution d'"Amateur".

Vingt-cinq ans après, on pourra donc voir ou revoir les premiers films de ce cinéaste qui, malheureusement, alors qu'il continue sa carrière – son dernier film à ce jour date de 2014 – est malheureusement moins présent sur les écrans français.

Pour ceux qui reverront des films qui avaient été appréciés à leurs sorties et bien côtés, il n'y a aucun doute : leur magie opère toujours. Aucun des trois films n'a pris un coup de vieux, aucune de leurs intrigues n'a un parfum désuet ni un goût de déjà vu.

On pourra même dire qu'Hal Hartley n'a pas suscité beaucoup d'émules, qu'on ne l'a pas copié ni plagié. C'est presque le procès d'un certain cinéma américain dont la trame a disparu que l'on pourrait faire : le cinéma "art et essai" américain, si tant est que la notion puisse avoir du sens, s'est formaté autour des "règles" non écrites qui caractérisent les films estampillés "Sundance", à commencer par un primat au scénario et à la description d'un "vrai" milieu.

Ceux qui découvriront le cinéma de Hal Hartley verront vite qu'ici le ton est d'une grande liberté, les personnages pas vraiment ancrés dans une réalité sociale, même s'ils sont souvent issus de petites villes et de milieux plutôt modestes.

Ce qui les caractérisent, c'est leur goût extrême de la liberté, la capacité qu'ils ont de quitter le carcan familial qui les étouffe. Quand ils sont dans des situations compliquées, ils parviennent à sauter le pas sans qu'il y ait besoin de longues explications.

Hal Hartley filme cool des histoires qui ne le sont pas forcément et fait confiance en l'énergie de ses personnages.

On retrouve souvent les mêmes acteurs dont il tire le meilleur tout de suite sans avoir besoin de les avoir longtemps présentés ni définis. Certains d'entre eux ne retrouveront jamais une telle aisance, et des rôles aussi intéressants.

On pense à Martin Donavan, présents dans "Simple Men" et "Trust me", véritable alter ego du cinéaste qui promène son élégance dans son monde signifiant, certes, mais jamais soumis à une logique qui plomberait les possibilités de lui échapper.

On pense aussi à Adrienne Shelly, cette actrice magnifique au destin tragique, qui éclaire "The Unbelievable Truth" (L'incroyable vérité) et "Trust me". Quand elle passera à la réalisation, on sentira dans ses trois films, comme "Waitress" (2007), qu'elle n'a pas oublié les leçons de Hal Hartley.

Ce cinéma libre, léger mais jamais vain, creuse son sillon. On n'a jamais l'impression d'un effet bulle de savon et c'est là le mystère d'un cinéaste, qui, sans avoir l'air d'y toucher, plonge dans les aléas de toute existence, ses aléas qui concernent chacun des humains. Les personnages sont confrontés à un réel et ses hasards dont la banalité supposée peut à tout moment être remis en cause par un événement fatal.

On ne fera pas de hiérarchie entre les trois films choisis dans cette rétrospective Hal Hartley et l'on espère qu'on pourra voir enfin ceux qui ont eu une distribution plus aléatoire.

 

Philippe Person         
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# 2 août 2020 : Une petite pause s'impose

Le mois d'août arrive. Sans les festivals, l'actualité culturelle sera plus calme mais nous serons toujours là pour vous tenir compagnie chaque semaine notamment sur Twitch. Commençons par le replay de la Mare Aux Grenouilles #8 (la prochaine sera le 29 août) et bien entendu le sommaire habituel.

Du côté de la musique :

"Pain olympics" de Crack Cloud
"Waiting room" de We Hate You Please Die
"Surprends-moi" de Cheyenne
"Nina Simone 1/2" le mix numéro 20 de Listen in Bed
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet

Au théâtre :

chez soi avec des comédies blockbusters at home :
"Lady Oscar" de Guillaume Mélanie
"La vie de chantier" de Dany Boon
"Post-it" de Carole Greep
"Mon meilleur copain" de Eric Assous
"L'ex-femme de ma vie" de Josiane Balasko
"Un point c'est tout" de Laurent Baffie
et de l'eclectisme lyrique avec :
"L'Ange de feu" de Serge Prokofiev revisité par Mariusz Trelinski
les antipodes stylistiques avec "L'Enfant et les Sortilèges" de Maurice Ravel par James Bonas et "Dracula, l'amour plus fort que la mort" de Kamel Ouali
et le concert Hip-Hop Symphonique avec des figures du rap et l'Orchestre Philharmonique de Radio France

Expositions :

en virtuel :
"Warhol" à la Tate Modern de Londres Exhibition Tour avec l'exhibition tour par les commissaires et et 12 focus
"Plein air - De Corot à Monet" au Musée des impressionnismes de Giverny
avec l'audioguide illustré ainsi qu'une approche en douze focus
en real life :
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :

en salle :
du vintage avec la version restaurée de "Quelle joie de vivre" de René Clément
un documentaire "Dawson City : le temps suspendu" de Bill Morrison
des films récents dans son salon :
"Hauts les coeurs !" de Solveig Anspach
"La Famille Wolberg" de Axelle Ropert
"Pieds nus sur des limaces" de Fabienne Berthaud
"Le Voyage aux Pyrénées" de Jean-Marie Larrieu et Arnaud Larrieu
"Dans Paris" de Christophe Honoré
"La promesse" de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Lecture avec :

"Nous avons les mains rouges" de Jean Meckert
"Il était deux fois" de Franck Thilliez
"La goûteue d'Hitler" de Rosella Postorino
et toujours :
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Fleishman a des ennuis" de Taffy Brodesser-Akner
"Summer mélodie" de David Nicholls
"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
"Les ombres de la toile" de Chris Brookmyre
"Oeuvres complètes II" de Roberto Bolano
"Un été norvégien" de Einar Mar Gudmundsson

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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