Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Amos Gitaï - Architecte de la mémoire
Cinémathèque Française  (Paris)  Du 26 février au 6 juillet 2014

2013 a marqué la quatrième décennie d'activité filmique du cinéaste israélien Amos Gitaï qui a réalisé son 20ème long métrage "Ana Arabia", dont la sortie en salles en France interviendra en juin 2014.

Et en 2014, son actualité française 2014 démarre sur les chapeaux de roue à la Cinémathèque Française avec une exposition "Amos Gitaï - Architecte de la mémoire" présentée en parallèle avec une rétrospective de l'ensemble de son oeuvre, incluant documentaires et courts métrages.

Conçue sous le commissariat de Matthieu Orléan, réalisateur, critique d'art et de cinéma, et élaborée à partir du volumineux thésaurus d'achives dont le cinéaste a fait donation à la Cinémathèque Française, cette exposition s'avère singulière en ce qu'elle ne constitue pas une simple monstration chronologique.

En effet, elle est annoncée comme structurée selon "une logique architecturale doublée d'une métaphore mémorielle" du décryptage du processus de travail du cinéaste.

Car sa formation à l'architecture n'est pas neutre au regard de la méthodologie d'un cinéaste que Matthieu Orléan qualifie de "topographe du sensible".

Amos Gitaï : Archéologie et architecture du réel

Cette démarche d'analyse conceptuelle se traduit par un parcours épistémologique qui repose sur une approche atomistique, qui tend à démontrer, comment à partir du particulier et de l'intime, les thématiques récurrentes du cinéaste tendent au général et à l'universel.

La filmographie de Almos Gitaï, qu'il s'agisse de documentaires, de courts métrages ou de films de fiction, est fortement ancrée dans son histoire personnelle et la mythologie familiale avec les figures parentales issues d'un milieu intellectuel.

Et notamment celle de sa mère, Efratia Gitaï, socialiste et sioniste militante engagée dans le développement des kibboutzims à qui est dédié son film "Carmel" et dont a été publié la correspondance.

Son histoire cinématographique commence avec la "scène primitive" que constitue le traumatisme de la blessure de guerre qu'il a reçu en 1973 lors de la guerre du Kippour.

Ainsi s'ouvre l'exposition sur cette "naissance" d'un cinéaste avec les images de guerre filmées avec une caméra Super 8 et les saisissants dessins inédits réalisés lors de son hospitalisation.

Explorateur des territoires en marge de l'histoire officielle - à voir une série de photographies, tirages noir et blanc des années 1970, qu'il a pris dans des quartiers oubliés - et des sujets sensibles, il réalise des documentaires pour la télévision israélienne qui seront censurés et dont la matière sera retravaillée ultérieurement dans un scénario pour nourrir un film de fiction.

Articulée autour d'une salle dédiée à la pratique cinématographique privilégiée de Amos Gitaï, celle du plan unique qu'il considère comme "un des moyens cinématographiques les plus subversifs" avec quatre plans-séquence emblématiques extraits des films "Kadosh, "Kedma", "American mythologies" et "Journal de campagne", l'exposition met l'accent sur le cinéaste citoyen du monde.

Elle illustre comment ses deux exils, en Californie dans les années 1970, puis une décennie à Paris dans les années 1980, et ses voyages ont entraîné une réinterprétation de ses thématiques récurrentes - la guerre, l'antisémitisme, l'immigration, la mémoire, l'utopie, les grands mythes fondateurs de l'Humanité - à travers des problématiques universelles.

Notes, scénarios, story-boards, documents de repérage, dessins, textes et photographies de tournage abondent dans cette exposition pointue qui implique que le visiteur ne soit pas totalement néophyte quant à l'oeuvre du cinéaste.

Les documents sélectionnés avec acuité témoignent d'une méthode de travail qui ne laisse pas de place au hasard ou à l'improvisation comme cela est synthétisé dans la dernière salle "à tiroirs".

Amos Gitaï a construit une oeuvre ("Le cinéma de fiction est architecture. Il construit ou reconstruit ce qui n'existe pas au préalable") en explorant le temps et l'Histoire de l'homme ("Le cinéma documentaire traite de la représentation du réel, il est archéologique : il creuse il essaie d'exposer des états cachés, des strates antérieures").

 

En savoir plus :

Le site officiel de la Cinémathèque Française

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation de la Cinémathèque Française


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 12 mai 2024 : Après les ponts vient la pluie

Un printemps décidément capricieux mais quelques jours de beau temps avant un nouveau déluge. Ici c'est un déluge de musique, spectacles ou livres qui nous attend.
Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Following the sun" de Alexis Valet
"Batist & the 73'" de Batist & The 73'
"El magnifico" de Ed Harcourt
"Big anonymous" de El Perro Del Mar
Petit coup d'oeil sur le Festival Paysage Pop #2
"Until now" de Gabriel Pierre
"A kingdom in a cul-de-sac" de Ha The Unclear
"Dysphorie" de Intrusive Thoughts
"Family affair" de Kokopeli
"La balade sauvage" de Nicolas Paugam
"Korzéam" de Thibaut Wolf
"Folk tales of today" de Two Magnets
et toujours :
nouvel épisode du Morceau Caché intitulé "Session de rattrapage 6"
"Le souffle de l'Hybris" de AA & Les Oneiroi
"Murmuration" de Darius
"Creatures lies" de Isolation
"On ne sait jamais" de Jéhan
"Newcastle" de Prudence Hgl
"Colliding spaces" de The Everminds
quelques clips : Comédie Noire, Hermetic Delight, Gogojuice, Cosmopaark, l'Ambulancier, No Money Kids

Au théâtre :

les nouveautés :

"L'affaire Rosalind Franklin" au Théâtre de la Reine Blanche
"Un mari idéal" au Théâtre Clavel
"Chère insaisissable" au Théâtre Le Lucernaire
"La loi du marcheur" au Théâtre de la Bastille
"Le jeu des ombres" au Théâtre des Bouffes du Nord
et toujours :
"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Roqya" de Saïd Belktibia

"L'esprit Coubertin" de Jérémie Sein
et toujours :
"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"De sable et d'acier" de Peter Caddick-Adams
"Je ne suis pas un héros" de Eric Ambler
"Après minuit" de Gillian McAllister

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  2166 résultat(s) trouvé(s)

Partie en Grèce - Théâtre La Bruyère
L'Oracle - Marcus Vetter et Karin Steinberger
La Ronde d'Arthur Schnitzler - Aktéon Théâtre
Cyrano de Bergerac - Théâtre Le Ranelagh
Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point
The Program - Stephen Frears
Much loved - Nabil Ayouch
Victor - Théâtre Hébertot
Au plus près du soleil - Yves Angelo
Mediterranea - Jonas Carpignano
Insoumis - Mathieu Denis
Qui veut tuer Jessie ? - Vaclav Vorlicek

aller à la page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=