C’est un disque de fin d’année que je viens te présenter aujourd’hui, un disque un peu "à part".
Je dis ça, parce que le duo No Money Kids nous propose un disque de blues, mais un blues électronique. On y retrouve bien sûr les bases du blues : les guitares, les mélodies, le chant mais avec de gros ajouts d’arrangements électroniques, des ajouts intelligents ajouterais-je au passage.
C’est parfois lourd comme par exemple pour le titre "Crossroad".
L’univers pour cet album, comme son nom l'indique, c'est l’usine et l’univers industriel, comme le rock du même nom. Il y a les échos dignes d’une cathédrale de métal et le duo souhaitait une "atmosphère sonore et sensorielle qui prend racine dans le grondement de la tôle et les étincelles du poste à souder" et c’est un euphémisme de dire que c’est réussi.
Je suis rentré dans l’album très facilement et je m’y suis immergé avec un plaisir non dissimulé, me laissant envelopper par la voix et les mélodies. C’est tantôt des ballades et tantôt des hymnes garage.
Les 13 titres passent beaucoup trop vite et on comprend pourquoi et comment ce duo, après trois albums et plus de 300 concerts rien que pour le Neverending tour ait réussit à obtenir sa notoriété.
Factory est dans la pure tradition "homemade do it yourself", rien d’industriel pour le coup mais de l’artisanat et du grand art. Un album à ne pas louper et à très vite intégrer dans la discothèque de l’amateur du rock du blues et de la bonne musique en général.
# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps
Ce n'est pas parce que le pays est plongé dans le froid et la morosité qu'il ne faut pas se faire plaisir. Alors, sortons, dansons, rêvons au travers de notre sélection culturelle de la semaine. Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.