Future of the Left est le nouveau projet de deux membres de Mc Lusky. A savoir Andrew Falkous et Jack Egglestone, respectivement chanteur/guitariste et batteur de l'ancien trio de Cardiff. Ils sont désormais accompagnés de Kelson Mathias, ex Jarcrew, à la basse.
La voix reconnaissable de Andy est la première chose qui frappe. L'autre fait marquant de ce nouveau groupe est l’urgence et l’énergie dégagée par cet album. Et aussi la transpiration. Ca sue, coince, grogne, hurle. La complainte de la guitare et des voix, car Kelson Mathias en plus d'être un bassiste efficace, chante, est accrocheuse au possible.
Il y a de tout dans Curses : du Hard Core, le parcours musical des membres que nous connaissons nous l'avait déjà prouvé. On y trouve une petite touche de Métal. Un chant à deux voix proche du Hip Hop dans certains cas, ou de Fugazi dans d'autres. On pourrait y passer du temps en comparaisons et influences, mais force est de constater que cet album est avant tout le projet de trois musiciens talentueux, connaissant leurs qualités.
Future of the Left est dans une direction musicale tranchée, tout comme l'était déjà Mc Lusky. Des rythmiques pesantes, des guitares alambiquées, des chansons scandées comme des slogans. Déjà, le nom du combo est un slogan quasi révolutionnaire de nos jours. Les titres sont courts, extrêmement efficaces.
Le nombre incroyable de changements de direction et rythmique sur chaque titre ferait pâlir plus d'un groupe, débutant ou non. Curses, qui signifie à peu prés malédictions, colle parfaitement aux titres des chansons, jugez plutôt "A Dead Enemy Always Smells Good" ....
En quatorze titres, Future of The Left vous réconfortera avec votre côté sombre, vous fera détester par vos voisins et fait passer un très bon moment (contrairement à vos voisins) Je suis sûr que les membres du groupe auront atteint un de leurs buts, si ce n'est les trois. |