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puce L'Amour est une maladie ordinaire
François Szabowski  (Editions Le Tripode)  août 2017

Tiens donc, un livre qu’Amélie Nothomb a adoré. Ca donne envie, non ? Amélie Nothomb, ce n’est pas n’importe qui quand même. Il doit avoir un certain talent, du coup, ce François Szabowski, qui publie, L’Amour est une maladie ordinaire aux éditions Le Tripode. Déjà, il y a ce titre et cette couverture qui, quoiqu’on en dise, nous donne envie de retourner le livre pour lire la quatrième de couverture. Voilà ce qu’elle dit.

"Qui dans sa vie, n’a pas rêvé de disparaître subitement pour laisser un souvenir impérissable ? Dans L’Amour est une maladie ordinaire, un homme succombe à ce fantasme. Parce qu’il refuse que l’amour ne soit pas éternel, parce qu’il ne supporte plus les ruptures et les histoires qui partent en déroute, il se voit régulièrement obligé, la mort dans l’âme, d’organiser sa disparition auprès des femmes qu’il aime..."

Je sais, avant même d’avoir terminé de rédiger ma chronique, je vous ai déjà convaincu d’aller acheter ce petit livre plein de tendresse. La quatrième de couverture a eu le même effet sur vous que pour moi. Sauf que moi, je viens de terminer ce livre et je l’ai adoré, comme Amélie Nothomb d’ailleurs ! Ne me reste plus qu’à vous expliquer pourquoi.

L’idée de ce roman est venue à l’auteur suite à une conversation qu’il a eu avec une femme d’une trentaine d’années qui lui expliquait qu’elle était régulièrement célibataire, éternellement déçue par les hommes sans avoir pour autant grand-chose à leur reprocher. Elle rencontrait des hommes qui lui plaisait au départ avant, petit à petit, de les trouver moins intéressants, moins beaux ne pouvant s’empêcher au final de les comparer à celui qu’elle avait aimé auparavant, disparu dans un accident. Son histoire n’avait duré que quelques mois, c’était son premier amour. François Szabowski en a conclu que cet homme, s’il avait vécu, lui aurait sans doute fait connaître les mêmes désillusions. Son amour pour lui était immortel, justement parce qu’il était mort.

Le personnage du roman, François (ah tiens, le même prénom que l’auteur) est un homme fantasque qui aime s’amuser, faire la fête tout en étant marqué d’une grande sensibilité. Son problème, dans le livre, c’est qu’il se rend compte que la femme qu’il aime est éperdument amoureuse de lui. Un problème, me direz-vous, c’est un conte de fée plutôt. Sauf que lui, il vit, du coup, avec la peur de la perdre et le besoin de trouver la solution pour pouvoir conserver cet amour. Il a une peur panique de perdre son amour et cela va l’engager dans une sorte de déraison qui va le rendre tour à tour ridicule, effrayant et attachant. La femme, c’est Marie, une femme pleine de vie, follement amoureuse de lui. Pour que son amour pour lui ne meurt pas, il va simuler une mort bien tragique avec la complicité d’un ami, qui devient un menteur. Il va alors devoir changer de look, de vie, de quartier aussi. Il ne doit plus croiser Marie. Devenir un autre en quelque sorte. Mais retomber amoureux aussi. Pour de nouveau mourir, avec toujours le même complice, un pauvre Didier obligé de passer son temps à mentir à toutes ses femmes tristes. A force cela va devenir compliqué pour lui de se loger dans Paris. Un souci se pose alors pour François ; à force de vouloir devenir invisible, il prend alors le risque de devenir transparent, permettant en même temps au récit de prendre une forme surnaturelle.

Ses péripéties sont nombreuses, on se prend à aimer François et à le détester aussi parfois du fait de son nombrilisme. Le livre est très drôle, tout en parlant d’un sujet sérieux, à savoir l’être humain et sa relation à l’amour et la jalousie. Les mecs sont parfois stupides (du moins c’est ce que pensent de nombreuses femmes), leur comportement aussi et c’est aussi de cela dont parle ce roman. Les hommes ont parfois tendance à envisager les femmes uniquement en fonction du bonheur qu’elles peuvent lui apporter nous dit l’auteur. C’est aussi un peu ça le message du livre.

N’hésitez donc pas et allez vite acheter ce petit livre bien sympathique et surtout, ne prenez pas peur si votre femme est amoureuse de vous.

 

En savoir plus :
Le Facebook de François Szabowski


Jean-Louis Zuccolini         
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Du côté de la musique :

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"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
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"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
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"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins
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"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

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Du cinéma avec :

"Roqya" de Saïd Belktibia

"L'esprit Coubertin" de Jérémie Sein
et toujours :
"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"De sable et d'acier" de Peter Caddick-Adams
"Je ne suis pas un héros" de Eric Ambler
"Après minuit" de Gillian McAllister

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
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