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Arnaldur Indridason  (Editions Métailié)  octobre 2019

Chouette, chouette, chouette, c’est l’heure du retour de l’un des maîtres du polar nordique, j’ai nommé l’islandais Arnaldur Indriðason, un auteur que l’on suit avec application depuis un petit moment sur notre site. On ne se lasse pas des écrits de cet auteur qui se consacre à l’écriture depuis plus de vingt ans pour nous proposer des romans noirs traduits dans plus de trente-cinq pays.

Les roses de la nuit, ce nouvel ouvrage publié aux éditions Métailié, est en fait un ouvrage écrit par l’Islandais avant l’un de ses romans les plus connus, La cité des jarres, livre écrit en 2000 et publié en France en 2005. Les roses de la nuit est donc en fait le second roman de l’auteur. Son premier roman, Les fils de la poussière a été récemment publié chez Métailié.

A la sortie d’un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière pour avoir une relation sexuelle. Au cours de leurs ébats, la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s’éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse. Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir une jeune fille morte abandonnée sur une tombe fleurie d’un grand homme politique originaire des fjords de l’ouest.

La victime n’a que seize ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur décide de questionner sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. En même temps, il s’intéresse aussi à la tombe du héros national et part dans les fjords de l’ouest où il va découvrir une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavik.

Au même moment, le parrain de la drogue, un vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé alors que la police vient de révéler ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes.

On retrouve donc les deux inspecteurs, que l’on connaissait avec les derniers ouvrages de l’auteur et dont on avait vu la naissance dans Les fils de la poussière. Dans Les roses de la nuit, Indriðason prend soin de bien nous les présenter, ce qui peut paraître surprenant au lecteur français qui les connaît déjà bien mais qui s’explique par l’ordre de sortie des ouvrages de l’auteur en France. Quand un auteur connaît le succès dans un pays avec un ouvrage qui n’est pas son premier, on a tendance à vouloir lire ses écrits précédents et les éditeurs ont tendance à les publier.

On y voit aussi, et déjà un auteur attaché à mêler dans ses ouvrages intrigues policières et écrits à la dimension sociale. On y voit un auteur attaché à son territoire, à ses valeurs et à son histoire. On y voit un auteur toujours aussi critique à l’égard de la politique de son pays, autour des quotas de pêche, de la promotion immobilière, de magouilles financières en tous genres. On y voit au final des dénonciations assez justes quand on sait les difficultés qu’a connues l’Islande à la fin des années 2000 au niveau économique et financier (sachant que le livre est écrit dix ans avant). Autour de tout cela, l’auteur affiche une intrigue bien menée, fidèle à celle qu’on lui connaît déjà.

Les amateurs de cet auteur prendront évidemment le même plaisir que moi à lire ce nouvel / ancien ouvrage de l’auteur islandais. Ils apprendront notamment de nouveaux éléments de la vie de l’inspecteur principal, de ses relations familiales qui éclaireront ce qu’il a pu lire dans les ouvrages précédents. Ceux qui ne connaissent pas cet auteur seront peut-être tentés de s’aventurer dans les ouvrages plus récents de l’auteur, notamment sa fameuse trilogie autour des ombres.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "Le mur des silences" du même auteur
La chronique de "La pierre du remords" du même auteur
La chronique de "Passage des ombres" du même auteur
La chronique de "Ce que savait la nuit" du même auteur
La chronique de "Les fils de la poussière" du même auteur
La chronique de "Les fantômes de Reykjavik" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Arnaldur Indriðason


Jean-Louis Zuccolini         
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# 12 mai 2024 : Après les ponts vient la pluie

Un printemps décidément capricieux mais quelques jours de beau temps avant un nouveau déluge. Ici c'est un déluge de musique, spectacles ou livres qui nous attend.
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Du côté de la musique :

"Following the sun" de Alexis Valet
"Batist & the 73'" de Batist & The 73'
"El magnifico" de Ed Harcourt
"Big anonymous" de El Perro Del Mar
Petit coup d'oeil sur le Festival Paysage Pop #2
"Until now" de Gabriel Pierre
"A kingdom in a cul-de-sac" de Ha The Unclear
"Dysphorie" de Intrusive Thoughts
"Family affair" de Kokopeli
"La balade sauvage" de Nicolas Paugam
"Korzéam" de Thibaut Wolf
"Folk tales of today" de Two Magnets
et toujours :
nouvel épisode du Morceau Caché intitulé "Session de rattrapage 6"
"Le souffle de l'Hybris" de AA & Les Oneiroi
"Murmuration" de Darius
"Creatures lies" de Isolation
"On ne sait jamais" de Jéhan
"Newcastle" de Prudence Hgl
"Colliding spaces" de The Everminds
quelques clips : Comédie Noire, Hermetic Delight, Gogojuice, Cosmopaark, l'Ambulancier, No Money Kids

Au théâtre :

les nouveautés :

"L'affaire Rosalind Franklin" au Théâtre de la Reine Blanche
"Un mari idéal" au Théâtre Clavel
"Chère insaisissable" au Théâtre Le Lucernaire
"La loi du marcheur" au Théâtre de la Bastille
"Le jeu des ombres" au Théâtre des Bouffes du Nord
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"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Roqya" de Saïd Belktibia

"L'esprit Coubertin" de Jérémie Sein
et toujours :
"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"De sable et d'acier" de Peter Caddick-Adams
"Je ne suis pas un héros" de Eric Ambler
"Après minuit" de Gillian McAllister

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
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"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
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