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puce Rich Aucoin - Here We Go Magic
Grand Mix  (Tourcoing)  jeudi 1er novembre 2012

Je suis fâché contre les hipsters, et autant le dire, je suis fâché contre moi-même. Ce terme devenu au fil du temps insondable n'a ni queue ni tête, et n'est qu'un paradoxe ambulant depuis que l'underground est devenu mainstream. Alors quel rapport entre l'apparition de cette "catégorie" de personnes à la base marginale qui se revendiquaient du jazz et du be-pop pour être cool, et le concert de ce soir ? Malheureusement aucun. Tant tout cela est illogique depuis bien trop longtemps. Au final je suis fâché contre la hype, voilà qui est plus clair.

Le nom de Rich Aucoin tourne beaucoup depuis la dernière édition du festival de Dour, où sa prestation fut instantanément présentée comme culte. C'est donc avec curiosité que nous découvrons ce qui s'avérera être le clown de la soirée.

Rich Aucoin enchaîne sans gène tous les clichés insupportables de la musique autoproclamée indépendante faussement barrée et s'imposera directement à mes yeux comme le Patrick Sébastien de la hype.

Le spectacle n'a quasiment rien de musical, quelques nappes de synthétiseur rétro, le reste étant un programme de boucles relié à un écran géant qui diffuse des vidéos à succès YouTube comme "Double Rainbow" ou des extraits de film comme Back To The Future. Un véritable opéra pour geeks sans grande prise de risque, le tout étant essentiellement basé sur de l'entertainment grand public.

Les paroles, sans intérêt, sont également diffusées sur l'écran afin de faire chanter le public, et se veulent être des espèces de slogans rigolo et cool. A plusieurs reprises (Pat)Rich (Seb)Aucoin lance des confettis et autres cotillons dans la foule avant de la recouvrir d'un parachute. Des ados boutonneux ont l'air ravis de se galocher en dessous, ce qui m'a définitivement plongé dans un profond cynisme.

La seule chose à retenir de cet affligeant carnaval, particulièrement indécent pour des oreilles humaines, fut le batteur, discret, auquel le mix ne rendait pas justice car sous mixé derrière une boite à rythme inutile.

Here We Go Magic arrive sur scène, mais pour balancer, avant d'enchaîner directement sur le set, ce qui donna une arrivée franchement froide, plus tragique que magique, avec un groupe peu dedans et peu ordonné dès les premiers morceaux.

La balance étant courte, le son fut souvent pénible, si ce n'est inaudible sur certaines montées de guitares, qui semblaient pourtant excellentes au niveau des arrangements mélodiques.

Le concert fut tout du long assez plat, le groupe semblant fatigué, même si l'on retiendra de bonnes interprétations de morceaux comme "Alone but moving" de l'excellent A Different Ship, l'un des meilleurs disques de l'année.

Le concert gagnera néanmoins en intensité lors des rappels, où l'on retrouvera un groupe en parfaite symbiose. Concert décevant donc, ce qui arrive parfois lors de dates sur de longue tournée. Reste toujours le disque, aux arrangements pop et à la production impeccables, vraiment rafraîchissant à une époque où tout semble se ressembler.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

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En savoir plus :
Le site officiel de Rich Aucoin
Le Bandcamp de Rich Aucoin
Le Myspace de Rich Aucoin
Le Facebook de Rich Aucoin
Le site officiel de Here We Go Magic
Le Myspace de Here We Go Magic
Le Facebook de Here We Go Magic

Crédits photos : Olivier Ryckebusch (Toute la série sur Taste of Indie)


Sam Nolin         
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# 9 février 2020 : On se calme et on se cultive

C'est reparti pour une sélection culturelle hebdomadaire très riche et variée avec plein de musique, de livres, d'expos, de cinéma et de théâtre pour chasser la morosité ambiante. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"I become a beast" de Caesaria
"Hopetown" de Claudial Solal et Benoit Delbecq
"L'îlot" de Cyril Adda, à retrouver aussi en session
"Granados Goyescas" de Jean Philippe Colard
"On both sides of the atlantic" de Jon Bouteiller
"Lovers" de Kid Francescoli
"Ooh Hah" le mix numéro 10 de Listen in Bed
"Show no mercy" de Loki Lonestar
"Cailloux & météores" de Mira Cétii
"Simido" de Moonlight Benjamin
et toujours :
"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Supervision" au Théâtre 14
"Un amour de jeunesse" au Théâtre de la Renaissance
"A la recherche du temps perdu" au Théâtre de la Contrescarpe
"Mots d'Elles" au Théâtre Essaion
"Félix Radu - Les mots s'improsent" au Théâtre des Mathurins
"Eva Rami - T'es Toi !" au Théâtre de la Hucehtte
"Faire semblant d'être normaux" au Théâtre Les Déchargeurs
"Viel chante Barbara" au Théâtre Essaion
"Macbeth" au Théâtre Essaion
des reprises :
"Aux rats des pâquerettes" au Théâtre Pixel
"Jean-François Derec - Le jour où j'ai appris que j'étais juif" au Théâtre L'Archipel
et la chronique des spectacles à l'affiche

Expositions avec :

"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
la dernière ligne droite pour :
"L'âge d'or de la peinture anglaise" au Musée du Luxembourg
"Sculptures infinies, des collections de moulages à l'ère digitale" aux Beaux Arts de Paris

Cinéma avec :

"Un divan à Tunis" de Manele Labidi
"Deux" de Filippo Meneghetti
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Alt life" de Joseph Falzon & Thomas Cadène
"Ce qui est nommé reste en vie" de Claire Fercak
"Dévorer les ténèbres" de Richard Lloyd Parry
"Il est juste que les forts soient frappés" de Thibault Bérard
"L'homme qui n'est jamais mort" de Olivier Margot
"La chute" de Jacques Ravenne
"Le livre de Sarah" de Scoot McClanahan
et toujours :
"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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