Hello lecteur, ça faisait un petit moment que j’écoute l’album de Big Dez et à chaque fois, je me demande comment t’en parler. Parce que finalement, c’est un album de blues, rock’n’roll qui est excellent. Tu vas me dire : "ton boulot, c’est de chroniquer, tu ne vas pas dire le contraire !". Et là, je suis obligé de rectifier : ce n’est pas mon boulot, personne ne me paie et effectivement, je ne vais pas te dire le contraire. Je pourrais me payer des groupes et dégommer leur album, leur travail, mais quel intérêt ? Non, moi je préfère te parler de ce que j’aime, ce qui me touche. C’est vrai parfois, nous pouvons être déçus, rester sur notre faim, mais ce n’est pas du tout le cas avec Big Dez, loin de là.
Last Train, le huitième album de Big Dez a une particularité, c’est le premier enregistré à Paris, au studio 180. En effet, jusqu’à présent le groupe, né en 1996, dans une petite cabane de la région parisienne, qui a écumé les bars et les salles de la capitale et de sa proche région, avait enregistré leurs albums au Texas (le premier en 2003), le groupe a même représenté la France à l’International Blues Challenge de Memphis Tennessee.
Le groupe trouvera après cette parenthèse américaine l’inspiration dans la campagne angevine. Preuve s’il en est que le blues est partout ! Aujourd’hui, Big Dez c’est Phil Fernandez à la guitare et au chant, Lamine Guerfi à la Basse, Rodolphe Dumont à la guitare, Steve Belmonte à la batterie, Léa Worms aux claviers (si tu suis un tant soit peu mes chroniques, tu sais que c’est la brillante claviériste de Madame Robert, entre autres) et Marc Schaeller à l’harmonica. Aux musiciens à l’origine de ce groupe, se sont agrégés d’autres talentueux instrumentistes.
Le nouvel album de Big Dez ne déroge pas à la règle : 12 titres de rock’n’roll, blues, teinté de soul et de funk. Ils n’ont rien à envier aux plus grands et c’est tellement jouissif d’écouter cet album. Ils revendiquent ce blues électrique teinté de mélancolie et d’humour. Tu ne peux pas t’empêcher pendant ces titres qui s’enchaînent de taper du pied. Parfois, les soli de guitare me rappellent Johnny Lang puis changement radical de style. C’est tellement bon que des musiciens tels que Lucky Peterson à l’orgue Hammond et "Sax" Gordon Beadle (sax tenor) ont participé à l’enregistrement.
Le groupe définit cet album comme "le nouvel incontournable de la collection dont la résonnance fait écho à l’excellence". Je n’aurai pas pu mieux dire. C’est vraiment un très bon album et comme j’aime à dire : il y en a un peu plus, mais on vous le met quand même, c’est cadeau.
Allez, file te procurer ce petit bijou et tu m’en diras des nouvelles !
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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