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Interview  (Festival Terres du Son, Domaine de Candé, Monts)  vendredi 12 juillet 2019

A l'occasion du Festival Terres du Son, Sara Zinger nous a accordé une interview, avant de monter sur scène le soir même.

Je vois que vous mélangez les genres musicaux, je voudrais savoir d’où vient cette tendance, de passer de l’électro à la New wave ?

Sara Zinger : Cela vient de ma grande sœur. J’ai grandi à Dunkerque et on n'avait qu’une chambre à se partager toutes les deux. Ma sœur a dix ans de plus que moi, et quand j’écoutais les 2Be3 et Doc Gynéco, ma soeur me faisait la guerre pour mettre à la radio U2 et Depeche Mode, les Pink Floyd. Et du coup, j’ai grandi avec cette influence new wave qui venait de ma grande sœur, que je critiquais vraiment à l’époque. Maintenant avec l’âge, au final c’est ce que je remets dans mes morceaux.

Il y a deux semaines je jouais et elle était à côté de moi derrière les platines. Je jouais à Dunkerque, et je suis en train de mixer devant 2000 personnes. Et là ma grande sœur me tire le bras et me dit : "Ah tu vois, tu te rappelles ? Quand tu rallais dans la chambre" et là elle part dans une grande conversation. "Euh il y a juste 2000 personnes devant, on en parle après si tu veux !" (Rires). Voilà c’est ça ! J’ai la chance d’avoir une grande sœur qui m’a apporté une culture musicale malgré moi qui ressort vraiment aujourd’hui dans ma musique.

Je me disais que cela venait peut-être de la Belgique que vous avez fréquenté ?

Sara Zinger : Oui aussi je sortais beaucoup en club, j’ai vécu à Lille et je sortais beaucoup en club en Belgique à la frontière. Mais pour moi, c’est ma grande sœur mon influence musicale. Dieu merci, elle n’écoutait pas Tata Yoyo ! (Rires) Parce que ma mère, c’était Gilbert Montagné (rires).

J'ai bien compris que votre inspiration c’est votre culture musicale et pour le reste, comment trouvez-vous votre inspiration, cela vient d’où ?

Sara Zinger : Les textes viennent d’une personne qui est la plus importante dans ma vie, les textes parlent d’elle, c’est quelqu’un que je connais depuis 2 ans. Je m’empêche d’écouter la radio parce que je ne veux surtout pas être inspirée de ce qui se passe en ce moment pour faire la même sauce que tout le monde. Il y en a qui font des choses très bien, ils le font mais je préfère puiser dans les années 80 ou des anciennes sonorités, plutôt que de faire des choses un peu électro "bâteau". Donc on a un peu du mal à catégoriser ma musique parce que justement, elle ne rentre dans aucune case avec ce mélange.

J’apprécie plutôt parce qu’on ne s’ennuie pas, c’est toujours de la nouveauté !

Sara Zinger : De la vieille nouveauté ! (Rires)

Oui voilà et ça me parle aussi du coup ! (Rires) Et être à côté des platines avec un micro, est-ce que ça va être une tendance qui va se poursuivre ? Vous avez l’air plutôt à l’aise.

Sara Zinger : Oui je suis super à l’aise en fait ! Tant que j’ai confiance en ma musique je suis à l’aise, et j’ai super confiance en ma musique donc c’est cool !

Perdurer, euh je vais un peu calmer les lives et me concentrer sur les DJ sets. Parce que si je reviens avec un live fin 2020, ça va être un live beaucoup plus travaillé, je veux une scéno vraiment qui va avec, je vais travailler la lumière avec quelqu’un pour que sur chaque morceau il y ait une lumière spécifique. Là on était un peu en test, c’est bien mais ce n’est pas assez et quand je fais les choses, je veux vraiment les faire à fond !

Je préfère faire un DJ set à fond plutôt que de faire un live à moitié. Je vais donc me concentrer sur un DJ set et je reviendrais avec un gros live si je reviens avec un live.

Beau projet ! Vous vous voyez comment dans 5 ans ?

Sara Zinger : Dans 5 ans ? Moi j’ai envie de te répondre dans 20 ans ! Et dans 20 ans je me vois tour manager, c’est-à-dire que je veux accompagner l’artiste. J’aide un peu des amis à moi, Jennifer Ayache de Superbus qui, en ce moment, fait des petits DJ sets, je l’aide et je fais un peu la nounou, je fais en sorte qu’elle ait tout ce qu’il faut et c’est ce qu’on appelle le travail d’un tour manager. Et je me rends compte que ça me plaît vraiment.

Même elle m’a dit : "c’est incroyable comme tu es parfaite là-dedans". Je le vis moi-même en tant qu’artiste, je connais donc bien les besoins. Donc dans 20 ans, je serai peut-être fatiguée de mixer, j’aurai 53 ans donc si je peux être un peu en retrait mais m’occuper de l’artiste donc oui je veux être nounou d’artistes.

Et quel est l’événement qui vous a fait choisir la musique ? Pourquoi ce choix de la musique ?

Sara Zinger : C’est vraiment quand je voyais les DJ quand je sortais dans les clubs au début en Belgique, je voyais le DJ tout là-haut qui me faisait vraiment rêvé. Et quand j’y repense, quand j’avais 13 ans dans les boums, c’était déjà moi qui mettais les cd dans le poste, et j’ai toujours eu envie de diriger ce qui se passait.

Et maintenant c’est moi qui fais écouter des trucs et c’est cool parce qu’en soirée c’est moi qui passe du gros son et tu n'as que ça à faire que d’écouter ! (Rires)

Ce soir c’est un festival familial, vous pensez que vous allez leur donner quoi, ils ne vont pas tous connaître ?

Sara Zinger : Ce qui est cool, c’est que j’ai une reprise de Pink Floyd, ça peut plaire à ta mère, à ta tante, comme à toi-même à 15 ans qui découvrait les Pink Floyd. Je suis à mi-chemin entre plusieurs générations ce qui fait que j’arrive à fédérer et à plaire à des personnes d’âge différent.

Moi ça me plaît ! Et l’électro en général. Merci pour cette interview Sara, c’était ma première du festival et je suis ravie que ce soit avec vous ! (Rires) Je vous souhaite un bon concert et une bonne soirée !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Sara Zinger en concert au Festival Terres du Son #15 (édition 2019)

En savoir plus :
Le Soundcloud de Sara Zinger
Le Facebook de Sara Zinger

Crédits photos : César Deloux


Catherine Leclerc         
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# 17 novembre 2019 : 4 ans déjà

13 novembre 2015. inoubliable nuit de terreur dont on commémorait les 4 ans cette semaine. Un 13 novembre 2019 avec plein de concerts à Paris et un pincement au coeur pour beaucoup d'entre nous. Mais la vie continue, et elle doit continuer d'être culturelle et festive.

Du côté de la musique :

"L'année du loup" de Alma Forrer
"Lucarne" de Cassagrande
"Air India" de David Sztanke
"Immanent fire" de Emily Jane White
"Bach, Liszt, Wido : Organ works at La Madeleine" de Jae Hyuck Cho
"What's in it for me ?" le Mix numéro 4 de Listen In Bed
"Femme idéale" de Ludiane Pivoine
et toujours :
"We were young when you left home" de Tim Linghaus
"Glam shots" de Rich Deluxe
"Imago" de Manuel Etienne
"Women" la 4ème émission de notre podcast radiophonique Listen In Bed
"Silent scream" de Holy Bones
"Stregata / stregato" de Gilia Girasole & Ray Borneo
"Révolution" de David Kadouch
"Jusqu'ici tout va bien" de Bazar Bellamy
Lysysrata, It It anita et The Eternal Youth au Normandy

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"On s'en va" au Théâtre national de Chaillotl
"Les guêpes de l'été nous piquent encore en novembre - L'Affaire de la rue de Lourcine" au Théâtre de la Tempête
"Pièce" au Théâtre des Abbesses
"La Vie est belle" au Théâtre 13/Jardin
"Adieu Ferdinand ! Le Casino de Namur II" au Théâtre du Rond-Point
"Adieu Ferdinand ! - La Baleine et le Camp naturiste" au Théâtre du Rond-Point
"Bartleby" au Théâtre Essaion
"Un Vers de Cid" au Théâtre Essaion
"Julien Cottereau - aaAhh Bibi" au Théâtre Le Lucernaire
"Pour ceux qui parlent tout seuls" au Théâtre Darius Milhaud
des reprises :
"Et si on ne se mentait plus ?" à la Scène Parisienne
"Berlin 33" au Théâtre L'Atalante
"La Magie lente" au Théâtre de la Reine Blanche
"Je ne me souviens pas" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Magie de l'argent" au Théâtre Aleph
"La vie devant soi" au Théâtre de Sartrouville
"G.R.AI.N. - Histoire de fous" à la Manufacture des Abbesses
"Evita - Le destin fou d'Evita Peron" au Théâtre de Poche-Montparnasse
et la chronique des spectacles à l'affiche en novembre

Expositions avec :

"Kiki Smith" à la Monnaie de Paris

Cinéma avec :

les sorties de la semaine :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
la chronique des films à l'affiche en octobre
et la chronique des films à l'affiche en novembre

Lecture avec :

"L'affaire Lord Spenser" de Flynn Berry
"La curée d'après le roman d'Emile Zola" de Cédric Simon & Eric Stainer
"Les faire taire" de Ronan Farrow
"Mondes en guerre tome 2, l'âge classique" de Hervé Drévillon
"Résistante" de Jacqueline Fleury Marié
"Une histoire de France tome 1, La dalle rouge" de Michel Onfray, Thomas Kotlarek & JEF
et toujours :
"Profession romancier" de Haruki Murakami
"Feel good" de Thomas Gunzig
"Histoire mondiale de la guerre froide (1890-1991)" de Odd Arne Westad
"L'avenir de la planète commence dans notre assiette" de Jonathan Safran Foer
"L'écho du temps" de Kevin Powers
"Psychotique" de Jacques Mathis & Sylvain Dorange
"Une famille presque normale" de M T Edvardsson

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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