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Interview  (Paris)  septembre 2006

A la question "Ca va, pas trop dur la promo ?", les Irlandais de The Answer vous répondent : "Mon dieu génial mais quelle fatigue, nous sommes sortis toute la nuit dernière à Paris, et puis la visite sur la tombe de Jim Morrison nous a achevé… Je crois que nous sommes encore un peu émechés".

The Answer c’est un peu ça, le retour au rock 70’ avec cheveux longs et groupies collées à la barrière de sécurité, remater dans le tour bus la vidéo de "Almost famous" de Cameron Crowe, dont The Answer auraient bien put être les mascottes. Un groupe qui coche en dehors des cases actuelles.

Je sais que cela n’est pas très original, mais ma première question est sur votre nom de groupe. Pourquoi avoir choisi The Answer ? Vous vous posiez beaucoup de questions à l’époque ?!

Cormac Neeson (chant) (Rires) : Tu ne crois pas si bien dire ! Tu sais je pense que notre histoire est assez classique, nous avons débuté comme tous les groupes avec les répétitions et les premiers concerts en Irlande, dont nous venons. Et rapidement nous avons enregistré nos live afin de travailler dessus, bosser les imperfections.

Nous nous posions plein de questions à l’époque, sur la direction du groupe, nos influences, nos compositions. Et forcément, à force de se poser plein de questions, nous nous sommes dit "Hey, et si nous nous appellions The Answer ?!", c’était un peu la réponse à toutes nos interrogations. C’était un peu arrogant, mais je pense que cela correspond bien notre musique.

Justement, votre musique parlons en. C’est assez hétéroclite, on passe du rock sous hautes influences Led Zep sur "Into the gutter" aux Counting Crows, du blues à la soul, en passant par un soupcon de métal sur "Leavin today". C’est assez large comme spectre non ?

Paul Mahon (guitares) : La question de savoir quelle est notre définition de notre propre musique revient souvent tu sais… En fait (soupir), je pense que nous faisons ce que les radio Us appellent du classic rock, dans le sens noble du terme. Bien évidemment, le blues est la colonne vertébrale de chacun de nos morceaux, car c’est cela qui a bercé notre enfance, et nous a rapidement entraîné vers Led Zeppelin, et c’est album. Physical Graffiti. Et Jimmy Page a inventé le hard à partir du blues. Tu vois tout est lié en fait.

Cormac Neeson : En fait le blues veut tout et rien dire. En ce qui nous concerne, c’est également et surtout une façon d’aborder la musique, un état d’esprit, une manière d’exprimer nos émotions. Et toute notre éducation musicale vient de là, de Thin Lizzy à Free, puis Rory Gallagher (qui est de chez nous hein..). C’est une forme d’énergie.

Pour vous l’énergie vient-elle plus des textes ou des mélodies ? Vu de l’extérieur, cela rappelle toute cette frange du rock 70’, juste composées pour baiser les groupies !

Cormac Neeson (Rougissant) : Hein de quoi ?! Uh en fait non, c’est surtout une manière de composer qui nous plait, si après cela plait aux filles c’est un autre problème

C’est plutôt une solution non ! Non en fait je veux dire. Même votre look, vos cheveux longs en bataille, vos rouflaquettes, vous êtes totalement en dehors de la mode actuelle, et votre musique l’est également. Par exemple je ne pense pas qu’on irait vous comparer aux Arctic Monkeys vous voyez. C’est un compliment.

Paul Mahon : Ah ok merci (Rires). Je comprends ton idée, et oui, nous avons voulu faire un album avec le minimum de concessions, sans plan de carrières, en jetant nos influences sans réfléchir à l’éventualité d’un deuxième album. Et je pense que cela se ressent dans l’urgence de "Rise". Et je veux dire, quelle chance que de pouvoir voyager gratuitement et visiter toute l’Europe, les USA bientôt pour défendre notre album, visiter la tombe de Jim Morrison !

Combien de groupes peuvent faire cela ? Nous avons put sortir d’Irlande et diffuser notre musique. Alors oui, forcément, notre album est différent, en dehors des influences actuelles, mais je pense que fondamentalement le blues restera une influence majeure pour beaucoup d’artistes.

Paul, nous parlons de guitares également, et "Rise" marque un retour affirmé aux riffs incisifs, alors que moult groupes sont revenus à des formules basiques couplets/refrains/ponts. D’où cela est-il venu ?

Paul Mahon : Tu sais nous n’avons pas planifié cela. Tu ne te retrouves pas en studio en disant "Ok là je vais insérer un solo parce que c’est bien". C’est arrivé tout seul, comme notre rencontre avec Cormac, qui, avant que The Answer ne prenne forme, était chanteur de blues à New York. On l’appelle car on avait entendu parler de lui, il revient en Irlande et s’inscrit à la fac, et nous tombant dessus par hasard dans un sombre cours d’ethno-musicologie.. Il avait une guitare brésilienne dans les mains (alors qu’il n’est pas guitariste) et nous nous rencontrons comme ça, par pure coïncidence !

Assez drôle en effet. On vous voit bientôt en France ?

Paul Mahon : Avant la fin de l’année je pense, je n’ai plus la date en tête. J’espère qu’il y aura des groupies hein ?! (Clin d’œil).

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Rise de The Answer
La chronique de l'album Like was the answer de Jullian Angel
The Answer parmi une sélection de singles (avril 2007)

En savoir plus :

Le site officiel de The Answer


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# 26 janvier 2020 : Les rois des galettes

En cette fin de période de galettes à tout va, on vous parle surtout de celles en vinyles avec de la bonne musique dessus mais pas que : théâtre, littérature, cinéma, expos sont aussi au programme. C'est parti.

Du côté de la musique :

"Pesson, Abrahamsen & Strasnoy : Piano concertos" de Alexandre Tharaud
"Paris Beyrouth" de Cyril Mokaiesh
"Water is wet" de Theo Hakola
"Musique de chambre" de Le Noiseur
"Les identités remarquables" de Tristen
Interview avec No One Is Innocent à Saint Lô
Theo Lawrence et Mr Bosseigne au Fil
"La légende de Nacilia" de Nacilia
"C'est quoi ton nom ?" de Blankass
"Il est où le bonheur" 9ème émission de Listen in Bed
"Swin, A Benny Godman story" de Pierre Génisson, BBC concert Orchestra et Keith Lockhart
et toujours :
"Late night music" de Abel Orion
"Jaimalé" de Andriamad
"Everything else has gone wrong" de Bombay Bicycle Club
"Fire" de Burkingyouth
"Délie (Object de plus haute vertu d'après l'oeuvre de Maurice Scève)" de Emmanuel Tugny
"Dolci Affeti" de Ensemble Consonance & François Bazola
"Music is our mistress" de Grand Impérial Orchestra
"Vinyle, suite no 2" de Listen in Bed, émission numéro 8 à écouter
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"When Oki meets Doki" de Okidoki

Au théâtre :

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"Attention les Apaches !" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
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Expositions avec :

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Lecture avec :

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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