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puce Big Bang - Destruction et création dans l'art du 20ème siècle
Centre Pompidou  (Paris)  Du 15 juin 2005 au 27 février 2006

Le Centre Pompidou propose une exposition exceptionnelle pour une "nouvelle lecture de l'histoire de l'art comme champ ouvert à l'expérimentation" à travers 850 œuvres.

Le 20ème siècle y est envisagé comme le siècle du Big Bang pendant lequel l'art s'est complètement renouvelé selon un schéma de destruction créative.

Une exposition à voir et à revoir, en prenant le temps de se poser dans chaque salle que nous vous proposons de découvrir en deux épisodes.

Après, le big bang conduisant au ré-enchantement, voici un aperçu des forces créatrices qui ont guidé les artistes.

L'archaïsme, retour vers le futur

Dès le début du 20ème siècle, la découverte des arts primitifs, dont les caractéristiques semblent si bien correspondre aux recherches empiriques des artistes modernes, génère une régression vers toutes les pulsions du cerveau archaïque qui sont érigées en forces créatrices originelles.

Il faut mettre la raison en sommeil pour que se libèrent les forces créatrices des affects liées à l'abandon des règles et du libre arbitre qui annihilent l'acte créatif. Ainsi, la régression ("Seul" d'Eugène Leroy),

l'enfance ("La jeune idiote" de Paul Klee, Mickey Bato), le fantasme, la folie, l'onirisme ("Hallucination partielle" de Salvador Dali), l'hybridation ("La balançoire" de Fabrice Hybert et "Modèle Rouge" de Robert Magritte) sont-ils par essence féconds en terme de créativité artistique.

Du sexe comme terrain exploratoire de l'art

Le corps, qu'il soit profane ou sacré, ("Le couple" de John de Andréa) est l'objet de toutes les transgressions, de la mariée au travesti (les photos de Robert Mathlethorpe, Andy Warhol et Diane Arbus) en passant par l'image christique ("Bewtiful& Stwong " de Peter Saul).

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les pratiques sexuelles, voyeurisme ("La pisseuse" de Pablo Picasso), obscénité, prostitution ("Joella" d'Ed Pasche), l'inceste (les photos de Michel Journiac), le viol ("Le viol" de Magritte), sont factuellement source d'inspiration sans connotation morale.

Sur fond de guerre

Siècle des révolutions et des guerres mais aussi des génocides et de la barbarie, le 20ème siècle a produit un art historique résultant du devoir de mémoire ("To the supreme being" de Kiefer Amselm et "Cheval majeur" de Toni Grand).

 

 

 

 

 

Mais il suscite également le questionnement sur la fragilité et la contingence de la condition humaine ("Infiltration homogen fur konzertrugel" de Joseph Beuys).

De l'esprit de subversion

Humour noir, grotesque, dérision, absurde, toutes les déclinaisons de la subversion vont nourrir l'action artistique.

Pastiches et parodies fleurissent ("Gaby d'Estrées" d'Alain Jacquet, la "Joconde" de Marcel Duchamp)et le grotesque s'affiche ("The moroccan de John Currin, "Architecture and morality" de Glenn Brown et "Le stropiat" de Magritte)

pour aller jusqu'à l'absurde et le kitsch ("Le mannequin" d'Alain Sechas, les gnomes de Philippe Starck)

Une mélancolie pérenne

Le monde révolu, dont la fin a été si ardemment souhaité, hante encore les esprits et la nostalgie doublée d'inquiétude face au réel et au néant existentiel devient également source d'inspiration

("Le portrait d'Iturrino" d'André Derain, "La journaliste Sylvia von Harden" d'Otto Dix, le "Portrait du comte Saint Genois d'Anneaucourt" de Christian Schald, "Sans titre" de Cindy Sherman)

 

 

jusqu'à produire d'inquiétantes étrangetés surréalistes ("Robe de chair pour albinos anorexique" de Jana Sterbak, le pied de Duchamp )


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une exposition à voir...et à revoir.

 

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

L'exposition Big Bang : de la destruction au ré-enchantement

Crédits photos : Thomy Keat (sauf 6, 7, 9 et 15 MM)
avec l'aimable autorisation du CNAC.


MM         
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# 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !

Edition du 1er avril, certes, mais cette édition est garantie sans blague idiote et/ou de mauvais goût. Voici donc le programme de notre sélection culturelle de la semaine. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique :

"Our decisions" de Frustration
"L'amour c'est chiant" de Vanessa Philippe
"Jaffa blossom" de Mohamed Najem
petit focus sur Lisatyd et Fishtalk
"Maurice Ravel, Complete works for solo piano" de Keigo Mukawa
"No friends no pain" de Johnnie Carwash
"Nous célébrer" de Esparto
"Don't be boring" de Dynamite Shakers
"Castèls dins la luna" de CXK

"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

Au théâtre

les nouveautés :

"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala

et toujours :
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Du cinéma avec :

"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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