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Arnaldur Indridason  (Editions Matailié)  octobre 2018

L’heure est venue pour moi de vous parler de ma lecture du dernier livre d’Arnaldur Indriðason, le prolifique auteur islandais qui nous ravit dès qu’il publie un nouvel ouvrage. Alors ici, pour tout vous avouer, Les fils de la poussière, publié aux éditions Métailié, est en fait son premier roman, paru en 1997, roman qui ouvre magistralement la voie au polar islandais. On retrouve donc, en attendant un nouveau livre de l’écrivain, un livre qui va nous permettre de voir ce que fut son premier essai dans la voie du thriller. Et on se rend compte, une fois le livre terminé, que cet ouvrage méritait amplement d’être publié en France 20 ans après. Venons-en à l’histoire maintenant.

Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavik, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère Palmi. Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 60, meurt dans l’incident de sa maison. Trouble coïncidence…

L’enquête est menée parallèlement par le frère de Daniel, libraire d’occasion, un tendre rongé par la culpabilité, et par une équipe de policiers parmi lesquels apparaît un certain Erlendur (ah tiens, on le connaît celui-ci du coup, aux côtés du premier de la classe). Peu à peu, ils découvrent une triste histoire d’essais pharmaceutiques et génétiques menés sur une classe de cancres des bas quartiers, des gamins avec qui on pense pouvoir tout se permettre.

Le livre nous permet d’entrer dans l’univers de l’auteur au travers de ses premiers écrits. On découvre le personnage d’Erlendur (même si en fait, on le connaît déjà si on a lu les autres livres de l’auteur). On se rend compte que l’auteur s’appuie déjà sur de nombreux éléments qui feront son succès ensuite, des personnages travaillés et attachants et un suspense maîtrisé, parfaitement construit. Comme dans ses livres suivants, le passé joue un rôle important dans l’intrigue.

A cela s’ajoute une dimension sociale dans ce premier roman de l’auteur puisque ce dernier nous dresse un portrait sans concession de son pays natal à travers ses maux comme l’alcoolisme, la misère et la pauvreté.

Reste l’intrigue du livre, agréable à suivre, pas la plus surprenante de ses ouvrages mais il nous doit d’être compréhensif car après tout, c’est le premier roman du maître. Et en plus, comme l’histoire est rythmée, le lecteur est quand même tenu en attention et en haleine tout au long de l’ouvrage.

Je suis donc ravi d’avoir pu lire ce premier ouvrage d’un auteur que j’affectionne particulièrement et dont je vous invite à lire sa dernière trilogie. Les fils de la poussière n’est évidemment pas le meilleur livre d’Arnaldur Indriðason car il n’a pas encore la dimension qu’ont eu les livres qu’il a publiés ensuite. Néanmoins, il a déjà l’essentiel d’un bon livre, celui de procurer du plaisir à celui qui le lit.

 

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La chronique de "Le mur des silences" du même auteur
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En savoir plus :
Le Facebook de Arnaldur Indriðason


Jean-Louis Zuccolini         
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