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Ballroom  (Human Sounds)  octobre 2014

Parfois dans la vie tout vous sourit, vous êtes musicien, vous faites des disques, vous avez du succès, vous êtes heureux, vous sortez avec une belle réalisatrice, actrice, productrice et scénariste américaine et la vie est belle comme une chanson pop parfaite. Malheureusement, le réveil sonne et ce n’est que votre vie banale et minable que vous devez vivre.

Tahiti 80 n’a pas beaucoup de chance, d’abord ils sont de Rouen au lieu d’être de Versailles comme tout le monde, leurs disques dorment dans leur pays mais on les dit stars au Japon comme Mireille Mathieu ou Alain Delon et ils n’ont jamais vraiment fait de tube (et c’est honteux, "Unpredictible" par exemple, est l’une des chansons les plus belles, efficaces et plein d’autres superlatifs qui vont dans ce sens).

Ballroom est leur sixième album, et je touche du bois d’arbre pour qu’il fasse enfin de Tahiti 80 ce qu’ils méritent d’être, c’est-à-dire des stars interstellaires. Comme leurs précédents opus (oui je parle le critique musical), une des forces du disque est la totale intemporalité des chansons, pardon des tubes qu’il contient. Ils auraient pu être écrits et enregistrés il y a dix ans ou il y a dix minutes, certes certains arrangements semblent se glisser dans la brèche spatio-temporelle créée par Kavinsky, osant même le slow à saxophone qu’on écoute en boucle sur une autoroute la nuit, en roulant trop vite avec les lumières qui défilent à n’en plus finir.

C’est d'ailleurs une autre des forceq de Tahiti 80 et de ce disque, qui réussit à développer l’imaginaire de l’auditeur, ce n’est pas par hasard si leur second album s’appelait Wallpaper For The Soul. Chaque chanson fait marcher votre imagination, devenant la bande originale de vos futurs rêves, de vos vies fantasmées. Vous transformant systématiquement en héros de tout temps et de toutes époques, ce que ne vous pouvez pas être Tahiti 80 vous le fait vivre, ils rendent votre vie légère, fluide et évidente, rien de mal ne peut vous arriver, vous vivez dans un monde quasi parfait, il y fait toujours bon, toujours beau. Les garçons ne portent jamais de pantacourt ou de bermuda, les filles sont toutes en jupe ou en robe, et cette fille qui en vrai ne vous prête jamais la moindre attention, n’a d’yeux que pour vous. Alors comme vous êtes gentil, vous l’emmenez danser dans des discothèques classieuses où tout le monde est beau mais moins que vous et votre costume blanc à rendre jalouse une chanson de Christophe, et vous vous éclatez sur la piste au son de Tahiti 80, le tout sans la moindre goutte de sueur et odeur de transpiration. Puis évidemment, pour finir la soirée, vous lui proposez de faire un tour dans votre décapotable sur le front de mer...

C’est une proposition, à vous de voir quel(s) rêve(s) voulez-vous faire. Tahiti 80 vous transporte en dix chansons (et un peu plus) dans sa salle de bal transformée en imaginarium rien que pour vous.

Vous l’avez compris, Ballroom rendra votre vie belle comme une chanson pop parfaite, bref comme une chanson de Tahiti 80.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Tahiti 80
Le Bandcamp de Tahiti 80
Le Myspace de Tahiti 80
Le Facebook de Tahiti 80


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# 3 juin 2018 : Un petit air d'été

Festivals, grèves, tennis, foot, grèves encore, mais surtout de la musique, du théâtre, des films, des livres pour sortir de la routine quotidienne. C'est le sommaire de la semaine et c'est tout de suite.
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"Je suis un pays" au Théâtre de la Colline
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"T-Rex, chronique d'une vie de bureau ordinaire" au Théâtre de la Contrescarpe
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des reprises avec :
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"La nuit je suis Robert De Niro" à La Loge
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Cinéma avec :

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Ciné en bref avec :
"Gueule d'ange" de Vanessa Filho
"La Fête des Mères" de Marie-Castille Mention-Schaar
"Everybody knows" de Asghar Farhadi
"Plaire, aimer et conduire vite" de Christophe Honoré
"L"homme qui tua Don Quichotte" deTerry Gilliam
et les chroniques des autres sorties de mai

Lecture avec :

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"La fille du ciel" de Karen Hamilton
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"Sauvez-moi" de Jacques Expert
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"Vie posthume d'Edward Markham" de Pierre Cendors
et toujours :
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"Les disparues d'Orsay" de Stéphane Levallois
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"Une femme entre nous" de Greer Hendricks & Sarah Pekkanen

Froggeek's Delight :

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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